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Portrait
Plongée sous la frise avec Christophe Dickès
Historien et journaliste de renom, Christophe Dickès compte en réalité quasiment autant de métiers que de sujets qui l’exaltent. Rencontre avec ce passionnant passionné, Pisciacais depuis 15 ans.
Quand Christophe Dickès vous convie dans son univers, il faut se cramponner à son siège. Tout à la fois historien spécialiste du Vatican et du Saint-Siège, journaliste, fondateur de la webradio Storiavoce, présentateur sur la chaîne KTO TV et l’un des directeurs de la société Onclusive, référence en veille média, le Pisciacais de 49 ans cavale de vie en vie.
Et pour en discuter, le natif de Boulogne-sur-Mer nous embarque par trois mètres de fond. Direction sa cave, muée en bureau-bibliothèque. 3 000 essais, biographies et autres romans y côtoient de détonantes figurines Star Wars, une copieuse collection de bandes dessinées ou encore le drapeau de l'archipel des Baléares.
De Majorque, où il a grandi, Christophe Dickès a tiré de nombreuses passions comme la cuisine, la nature et la plongée qu’il pratique comme maître plongeur à chaque fois qu’il retourne sur l’île : « Je suis passionné par trop de choses. Mais nager dans les fonds marins occupe une place à part. C’est un sport qui nécessite beaucoup de maîtrise de soi. Mais c’est aussi de la contemplation. On voit plus de choses en cinq minutes sous l’eau qu’en une journée en forêt. » Pour Dickès, le charme de la plongée réside aussi « dans les rites. On monte à bord, on prépare, on vérifie le matériel, il y a le brief, la plongée puis quand on sort, les langues se délient. »
« A Poissy, il y a une âme »
Ritualisation, observation, réflexion, discussion, un quatuor omniprésent dans la vie de ce père de quatre enfants et en particulier dans son travail d’historien : « C’est intéressant de voir comment des personnages tels que Churchill, De Gaulle ou Jean-Paul II arrivent à trouver leur place dans l’histoire en bouleversant les choses. L’Homme peut agir sur son histoire. J’aime l’histoire parce que j’aime comprendre et parce que j’aime les origines. »
Et c’est ce précisément qui l’a mené vers son dernier ouvrage : "Saint-Pierre, le mystère et l’évidence", publié en novembre dernier aux Éditions Perrin. « Pierre est le premier chef de l’Église catholique. Il annonce toute l’histoire de l’Église, de ses gloires mais aussi de ses petitesses. »
« Ça a été une chaîne de montagnes mais la recherche était passionnante », confie celui qui s’est rendu en Israël et à Rome au cours de ce projet long de quatre ans. « L’écriture a été très dure. Le livre fait 300 pages, il aurait pu en compter 900 », explique Dickès qui s’astreint à une vraie discipline : « Il faut de l’organisation. Je dors 6h. J’écris les mercredis, jeudis et vendredis soir. Le week-end est consacré aux enfants et à la maison et le mardi soir, on s’organise un bon dîner avec ma femme. »
Une soirée souvent savourée au restaurant La Chaumière dans le centre de Poissy. Arrivé dans la cité saint Louis en 2007, en provenance du Pecq, Dickès confie « se sentir très bien dans ce monde divers. J’aime beaucoup me promener dans le centre, courir en forêt. La Collégiale est naturellement dans mon cœur. J’aime bien également le Musée du Jouet, le Parc Meissonier et la diversité des quartiers. Il y a une histoire, une chair, une âme. » Un prochain livre à quatre mains sur l’Église est en préparation mais on garde espoir de voir l’âme de la cité saint Louis héroïne d’un ouvrage signe Dickès.
Laurent Fouillard quitte le Corbusier
Proviseur du Corbusier depuis 2016, Laurent Fouillard vogue vers de nouvelles aventures depuis le 14 mars. En six années à sa barre, il a fait souffler le vent du changement sur la cité scolaire.
Une grande page du Corbusier se tourne. Laurent Fouillard, proviseur de la cité scolaire depuis la rentrée 2016, a quitté ses fonctions le 11 mars. Trois jours plus tard, il a enfilé les costumes de Délégué académique au numérique (Dan) de Versailles et de Délégué de région académique au numérique (Dran) Paris-Créteil-Versailles. « Pouvoir accompagner les établissements scolaires dans les usages du numérique était une vraie opportunité », confie-t-il avant d’assurer avoir « attendu de voir nommer quelqu’un pour assurer une passation la plus sereine possible ». Et son remplacement jusqu’au 31 août par Christophe Macé, ancien proviseur vie scolaire à la direction académique des Yvelines, ne l’inquiète pas : « On a le même état d’esprit, c’est un acteur de terrain, il sera à la hauteur. »
Laurent Fouillard ne quitte toutefois pas ses 1 900 élèves et 200 professionnels sans un « pincement au cœur ». A l’heure de dresser le bilan de ses six années à la tête du « Corbu », l’homme de 53 ans se dit « satisfait d’avoir fait de belles choses ». Sa principale fierté : « Avoir réactivé auprès de la région le projet de la réhabilitation de la cité scolaire. Grâce notamment à l’appui du maire Karl Olive, le dossier a pu être remis au-dessus de la pile et le chantier débutera en 2023. » En attendant, de nombreux travaux d’embellissement ont été effectués : « Les élèves ont droit à un cadre de vie propre, fonctionnel et agréable. »
A son arrivée, le futur ex-proviseur estimait également que Le Corbusier « n’avait pas suffisamment d’identité marquante ». Avec une charte graphique et deux sites Internet, « les élèves sont fiers de l’établissement et tout le monde sait qu’il s’y passe des choses. »
Une identité forte également incarnée par les programmes proposés. Sous sa houlette, la cité scolaire a développé trois filières : les arts, l’ouverture à l’international et le sport. Les Classes à horaires aménagées sportives (Chas) en sont un parfait témoin. Lancé en 2019, le programme permet aux collégiens et lycéens (120 cette année) de s’inscrire dans un parcours de réussite sportif et scolaire : « 15 clubs représentant 15 sports travaillent avec nous pour que les élèves puissent mener leurs deux projets de front. Ce dispositif unique sur l’académie n’aurait pas vu le jour sans David Douillet, alors membre du conseil d’administration, ni le soutien indéfectible du maire et le travail du service des sports de la Ville. » Laurent Fouillard, qui espère 200 élèves en Chas à la rentrée prochaine, pourra constater son essor en personne puisqu’il assurera la passation de septembre : « Je reviendrai d’ailleurs avec grand plaisir à chaque fois qu’on me sollicitera à Poissy, une ville qui vous marque et qu’on ne quitte pas comme ça. »
Quarkus, le rêve de gosse de Damien Alfano devenu réalité
L’entrepreneur pisciacais Damien Alfano a créé en octobre sa marque de voiture, Quarkus. Dans ses locaux du Technoparc, il veut produire, d’ici 2024, des supercars à destination de gentlemen driver.
Il y a parfois des rêves qui prennent racines dans l’enfance. Pour Damien Alfano, créer une marque de voiture était littéralement « un rêve de gosse. J’ai même fabriqué une voiture en terre cuite à 5 ans. C’était en quelque sorte un avant-projet de la Quarkus. » Quarkus, c’est le nom de la supercar qu’il a mis au point avec son associé Eric Tophin dans les locaux du Technoparc.
L’aventure a débuté en octobre 2020, quand il vend Adaccess, une start up générant des datas pour l’industrie automobile. Celui qui a suivi des études à l’Ensta Brest, une école spécialisée dans l’architecture véhicule, dispose alors du capital suffisant pour créer sa supercar. « Une voiture pensée pour la performance et l’expérience sur circuit mais homologuée pour la route », développe le concepteur. Bien conscient qu’actuellement la voiture n’a pas le vent en poupe, Damien Alfano entend « remettre du positif dans le monde de l’automobile. Je pense que la Quarkus est plus vertueuse qu’une voiture électrique, avec son moteur thermique qui roulera au bioéthanol, un carburant renouvelable, donc écoresponsable. »
Une usine de production au Technoparc
Pour utiliser moins d’énergie, les deux associés ont aussi travaillé sur la masse, sur l’aérodynamisme et le design, souvent en sortant des sentiers battus. « Nous avons passé des heures à faire des dessins, des maquettes, à confronter nos idées, précise Damien Alfano. Oui, cela nous a pris du temps, mais au final le projet est plus riche et une fois lancé, cela va plus vite. » Preuve en est la présentation du prototype design en octobre à l’Automobile Club de France, puis en novembre lors des Rencontres économiques de Poissy.
Bientôt, l’entreprise déménagera pour s’installer dans des locaux plus grands et plus fonctionnels, toujours au Technoparc, « car la Vallée de Seine est à la fois le berceau et l’avenir de l’industrie automobile et que Poissy m’apparaît comme un centre névralgique de ce territoire », pense celui qui a grandi et habite dans les Yvelines. La nouvelle usine va permettre d’accueillir les recrutements (entre 10 et 12 personnes en 2022) et sera « le lieu de production de la Quarkus, dont le premier exemplaire devrait sortir en 2024 », espère Damien Alfano. Après une montée en puissance progressive, la marque pisciacaise devrait sortir quelques centaines de voitures à destination des gentlemen drivers. Un public de passionnés que Damien Alfano espère bien séduire en intégrant certains d’entre eux dans le processus de production de la supercar avec un programme de parrainage. Cerise sur le gâteau, ils deviendront propriétaires de l’une des voitures de développement. Cette opportunité a évidemment un coût : 150 000 euros, soit le prix d’une Quarkus à terme. « Pour l’entreprise, il s’agit d’un levier de financement, comme l’ouverture des pré-réservations et des précommandes pour un montant de 50 000 euros, détaille l’entrepreneur qui a jusque-là financé lui-même le développement de l’entreprise. Pour nos clients, c’est une expérience unique. »
Rendez-vous est pris en 2023 pour la sortie des premiers modèles de la Quarkus et la concrétisation du rêve de gosse de Damien Alfano !
Rémy Guizerix met l'art en bouteille
Rémy Guizerix, pur produit pisciacais de 39 ans d’âge, a créé Remyx Vodka. Une marque d’eau de vie mettant à l’honneur aussi bien le contenu que le contenant, conçu telle une oeuvre artistique.
Les cales de l’île de Migneaux regorgent de créations. Un mois après le saxophoniste Eudes Bernstein et son nouvel album « Spirales », nouvelle traversée de la Seine pour le #Poissy parti s’amarrer chez Rémy Guizerix, fondateur de Remyx Vodka, une marque de spiritueux mais pas seulement. Rémy, né à Poissy il y a 39 ans avant de « suivre l’avenue Blanche-de-Castille de la maternelle de l’Abbaye au lycée Le Corbusier », a souhaité inventer un « élixir d’imaginaire ». Fils des célèbres danseurs étoiles et chorégraphes pisciacais Wilfride Piollet et Jean Guizerix, Rémy ne s’est pas contenté de créer une vodka de plus mais « à la fois une oeuvre artistique et un objet de consommation. Le but est de présenter des artistes dans des objets du quotidien. »
Une vodka made in France
Celui qui a travaillé dans de grandes agences de communication, a ainsi sorti une première collection à la touche citronnée en 2017 en collaboration avec l’artiste Kikor dont il adorait l’univers « cosmique ». En octobre 2020 il s’associe avec Aude Villerouge pour une collection « aquatique ». Sirène et chimères sur le flacon, vodka nature à l’intérieur. Car c’est précisément ce qui plaît à Rémy Guizerix dans la vodka : « sa pureté qui laisse les autres ingrédients s’exprimer. Parfait pour la mixologie (l’art de composer des cocktails). »
Et pour que le produit soit aussi bon que beau, l’ancien pensionnaire du Cercle Nautique de Poissy a ardemment fouillé avant de sélectionner ingrédients et outils de qualité : eau des sources charentaises, blé de printemps de Champagne-Ardenne et Distillerie de la Tour à Pons, près de Cognac. Pour la dégustation, rendez-vous dans de nombreux bars et hôtels parisiens (indiqués sur le site de la marque) ainsi que chez des cavistes dont Les Vignes de France à Poissy. L’occasion également de faire une bonne action, l’entreprise reversant 1% de son chiffre d’affaires à des associations protectrices de l’environnement dans le cadre du mouvement 1% pour la planète.
Rima Ayadi soigne le chaos par le KO
Depuis quelques semaines, la championne de boxe Rima Ayadi a élu domicile à Poissy. L’occasion de découvrir de plus près le fabuleux destin de celle qui défendra sa ceinture WBA continentale le 19 février aux Mureaux avec les JO dans un coin de la tête.
Avis aux scénaristes en panne d’inspiration, la folle ascension de Rima Ayadi vers les sommets de la boxe a de quoi copieusement garnir script et salles de cinéma. En seulement six ans de carrière, la boxeuse poids super-plumes de 32 ans, arrivée à Poissy en novembre, a enchaîné d’étourdissants succès aux saveurs rehaussées par l’improbable chemin emprunté.
En 2016, la Parisienne est chauffeur Uber la nuit et serveuse le jour. Alors qu’elle « traverse une épreuve difficile » et souhaite perdre du poids, un client, coach de boxe thaï, l’invite dans sa salle. Elle qui « n’aime pas le sport » se frotte au sac de frappe et c’est « le coup de foudre ». Rima enchaîne les entraînements, dévore des vidéos et rêve de compétition. Sa force de persuasion lui ouvre les portes du club de boxe anglaise d’Aubervilliers, fabrique à championnes. Sous la houlette de Said Bennajem, deux mois seulement après sa première séance, elle triomphe lors du challenge « Premier Round », théâtre de baptêmes du feu. Au cours de cette même année, elle perd 20kg et remporte ses quatre duels. En 2017, son coach l’inscrit aux championnats de France où le sélectionneur national la repère. En décembre 2019, Rima, désormais au club BAM L’Héritage des Mureaux, réalise son rêve de passer professionnelle. Dans des salles prestigieuses, de Deauville à Levallois, la protégée d’Abadila Hallab signe trois succès de suite.
Objectif Paris 2024
Des débuts fracassants stoppés net par le Covid: « J’avais tout stoppé pour la boxe. C’est la dépression. Je n’ai plus de quoi mettre de l’essence pour aller à l’entraînement. Je ne vois pas d’autre issue que d’arrêter. » Epaulée notamment par l’une de ses soeurs, Rima enfile le costume de promoteur de boxe et en un mois trouve 15 000 euros pour réaliser son rêve. Le 19 décembre 2020, elle domine l’expérimentée Marina Sakharov et devient championne de France, son « plus beau souvenir ». Toujours plus gourmande, Rima parvient ensuite à récolter 30 000 euros et organise le combat pour la ceinture WBA continentale qu’elle remporte aux dépens de la Bosniaque Pasa Malagic le 3 avril 2021. Le 30 octobre, c’est la Vénézuélienne Ana Maria Lozano qui fait les frais d’Ayadi lors de la défense de ce titre.
Elle espère bientôt remettre sa ceinture en jeu ou s'attaquer au championnat d'Europe EBU. Des étapes qui doivent lui permettre de poursuivre son odyssée vers des aventures plus folles encore. Dans le viseur, un championnat du monde et les Jeux olympiques de Paris en 2024. Après quoi, elle pourra raccrocher les gants : « Je n’accepterai pas de redescendre après avoir été si haut ».
Aussi, Rima a d’autres rêves que d’empiler les ceintures. En juillet 2021, elle a ainsi créé l’association « Premier Round » dont l’objectif est d’« attraper le public décroché et le ramener vers le terrain professionnel grâce à la rigueur et l’estime de soi qu’apportent le sport ». Voilà qui promet de jolis happy-ends.
Eudes Bernstein, un prodige du saxo
Saxophoniste brillant au parcours académique impeccable et aux inspirations multiples, le Pisciacais Eudes Bernstein a sorti son album “Spirales“ en novembre 2021.
Avec la réalisation de son album, Spirales, au sortir du conservatoire de Paris, le saxophoniste pisciacais Eudes Bernstein a tourné une page de sa (jeune) vie. Celle d’un étudiant au parcours brillant débuté au conservatoire de Poissy : « Je suis d’une nature casanière, alors je ne suis pas allé très loin », sourit celui qui a grandi dans l’île de Migneaux, avec des parents musiciens amateurs (violoncelle pour le père, hautbois pour la mère) qui lui ont transmis leur passion et le goût du partage.
En suivant l’atelier découverte au conservatoire de Poissy, Eudes Bernstein opte pour le saxophone plutôt que pour le violon ou le violoncelle. Doué, il poursuit sa formation dans une classe à horaire aménagée à Saint-Germain-en-Laye, intègre le conservatoire régional de Paris puis de Versailles afin de préparer son entrée au conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. « Plus je travaillais, plus je progressais et plus je faisais des choses stimulantes artistiquement, résume Eudes. Je me suis dit que je pouvais essayer de devenir musicien professionnel. »
Le concours réussi, le Pisciacais découvre « un lieu foisonnant de talents, d’activités. Je suis sorti avec un master de saxophone, en soi le diplôme le plus inutile du monde, sourit-il. On progresse, on obtient des résultats mais a posteriori ce n’est pas forcément le plus important. Si tu t’ouvres, si tu vas vers les autres, tu en sors plus riche. On devient un artiste. »
Cette soif de découverte et d’échange, le lauréat des concours d’Osaka et de la Fnapec l’a mise en pratique en multipliant les projets et collaborations : création du quatuor de saxophone Niobé et du trio Dämmerung (sax, violon, piano), concerts avec les orchestres Colonne, Pasdeloup ou encore Prométhée… « Je déteste jouer seul même si je l’ai déjà fait en concert, glisse-t-il. Ce que je préfère c’est jouer avec les autres, partager. » Celui qui écoute plus Kendrick Lamar et Billie Eilish que du classique, s’est aussi essayé à la création vidéo, aux comédies musicales, à la fanfare de rue et est devenu professeur au conservatoire d’Aulnay.
Alors quand en juin 2019, il obtient une bourse de la Fondation Banque Populaire, il se lance dans un nouveau défi : sortir un disque : « Je n’y avais jamais pensé avant. Je l’ai envisagé comme un disque de fin d’étude mais aussi un miroir : il reflète ma façon de jouer, de penser la musique. » Sur le thème du temps, Eudes Bernstein, qui a convié cinq de ses amis, mélange les cultures musicales avec une tonalité « un peu féérique, hors du monde. » Voulant réaliser « un bel objet d’art » il soigne la sortie de l’opus avec un concert à la Scala de Paris le 8 octobre et un clip pour lequel il est revenu sur les traces de son enfance, du manège de la place de la République au studio de danse de Jean Guizerix, son voisin, sur l’île de Migneaux.
Depuis, les projets se sont multipliés, aussi divers que variés : programme de concert sur des compositeurs viennois du XXe siècle, spectacle créé avec Matteo Francheschini en octobre 2021, préparation d’une pièce rock avec Jonathan Pontier qui sera joué en juin à La Scala de Paris… Eudes Bernstein est loin d’avoir fini d’explorer les univers musicaux qui s’ouvrent à lui.
Crédit photo : Jean-Baptiste Millot